Afrique Ancienne Devoilee
Prix en Euro : 24 €
En jetant un peu de lumière sur les aspects obscurs concernant l’identification des peuples, de certaines zones, de certains produits (ébène, ivoire, or) en approfondissant l’analyse des relations entre africains et leurs interlocuteurs, surtout européens et asiatiques, dans l’Antiquité ; nous nous inscrivons non seulement dans la perspective de compléter le volume II de l’Histoire générale de l’Afrique consacré à l’Antiquité, mais aussi de combler le gap entre les volumes II et III, ce dernier consacré à la période du 7ème et 11ème siècle. C’est le souci de combler ce gap qui avait poussé l’UNESCO à publier les actes du colloque de Libya Antique. Nous avons montré qu’il y a une progression dans la transmission de connaissances sur l’Afrique, cette progression même si elle n’a pas été continue, ni partagée, est réelle, même si elle n’est pas aussi manifeste que la progression que l’on peut constater, si on compare les cartes anciennes aux cartes modernes.
L’utilisation des sources internes et externes nous a permis d’avancer dans l’étymologie de certains termes de la faune (gorille, hippopotame, cheval, lion, dromadaire, etc.), certains toponymes ou choronymes (Afrique, Libye, Ethiopie, Ghana, Mali, Bambuk, Sénégal), certains ethnonymes (Pël, Sereer, etc.), de certaines entités politiques (le pays d’Agisymba) certains éléments du relief (char des dieux = Mont Cameroun ; Monts de la lune = Ruwenzori) certains hydonymes (le Nil, le Niger), ou d’avancer dans la fixation des premières mentions de certaines îles (Madagascar, Canaries, Açores, etc.), certains sites, comme celui de Lébar de Saint-Louis du Sénégal.
Notre réflexion nous a amené à nous prononcer sur la trajectoire du continent africain et à nous prononcer sur son destin qui, à notre avis, peut être lié à l’éclat du soleil et aux métamorphoses de l’eau.Nous étions parti pour faire une recherche sur l’Afrique et sur les Africains dans l’antiquité. Chemin faisant nous avons rencontré l’être humain dans son unité et sa diversité.